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Villers Devant Orval
22 novembre 2014

Où est passé le sarcophage ?

l avenir

samedi 22 novembre 2014 - Georges VAN DEN ENDE

La découverte d’un sarcophage à Saint-Léger génère voire attise la curiosité. Mais aussi un grand intérêt Marc Heyde (médaillon) se demande où se trouve le sarcophage découvert dans le «Bois le Baron» en 1855exprimé par bon nombre de nos lecteurs. Un intérêt mêlé de fierté aussi pour des Léodégariens heureux de découvrir que leurs racines plongent aujourd’hui au plus profond de l’Histoire. Réaction aussi de joie, de bonheur partagé par d’autres Gaumais dont certains aimeraient que les témoins historiques les plus anciens de leur patrimoine sortent de l’oubli. Un espoir exprimé entre autres par Marc Heyde, le président de l’association Aurea Vallis et Villare, attachée aux sites d’Orval et de Villers-devant-Orval. Un espoir concernant précisément un sarcophage de Villers-devant-Orval. Et Marc Heyde de lancer cet appel à l’aide.

Découvert vers 1855 au «Bois du Baron»

Marc Heyde

Marc Heyde débute son appel en trouvant que le village de Saint-Léger a de la chance. «Il devrait pouvoir garder son sarcophage.» Ce n’est pas le cas pour celui de Villers-devant-Orval décrit par Tandel. On lit que «vers 1855, des ouvriers extrayant du sable au Bois-le-Baron mirent à découvert un cercueil en pierre de taille renfermant le squelette d’un guerrier, avec des armes informes rongées par la rouille placées contre le squelette et une urne à chaque coin du cercueil.» Ce témoignage, il l’a également entendu dans la bouche des anciens. Et aujourd’hui, il se demande où est passée cette découverte. «À ce qui s’est dit, le sarcophage a été transporté à Bruxelles par chemin de fer. Je suppose qu’il s’est retrouvé au Musée des Sciences Naturelles que j’ai contacté il y a une dizaine d’années. Mais sans suite.» Aujourd’hui, la découverte léodégarienne l’incite à relancer ses recherches. «Il serait intéressant de retrouver ce sarcophage. Il viendrait compléter les ‘‘trésors’’ découverts à Villers, dans les tombes gallo-romaines à un kilomètre du Bois du Baron, sur le site de Montléon en 1889, exposés au Musées royaux d’Art et d’Histoire au Cinquantenaire.»

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