L’an dernier à pareille époque, la première bourse aux objets d’Orval faisait la une à Florenville. Pour beaucoup, le succès était lié autant à l’originalité de la manifestation qu’à la réputation du nom et de ses produits. Avec la deuxième édition ce dimanche qui dépasse en fréquentation l’édition 2011, l’analyse du succès se fait plus pointue. À la mi-journée Daniel Jacqmin, un des organisateurs nous expliquait : « D’entrée de jeu, on a vu que le public était plus concerné. On se rend compte qu’Orval évoque plein de choses pour beaucoup de visiteurs. Bien plus que le nom d’une bière ou d’une abbaye ». Et de rejoindre dans sa conclusion l’avis de François de Harenne, le directeur de la brasserie d’Orval : « Pour bon nombre de personnes, il y a une identification très forte vis-à-vis d’Orval. »

Succès des camions

Cet engouement pour Orval et ses dérivés se traduit entre autres par des collections de plus en plus étoffées chez des cafetiers et des privés. Bouteilles, verres, calices, pots, sous-bocks, cendriers, décapsuleurs et même capsules sont autant d’objets de convoitise pour tous les orvalomanes en puissance.

L’année dernière, les premiers visiteurs avaient le plaisir de recevoir un collector, en l’occurrence un décapsuleur marqué de la date de l’événement. Pour cette seconde édition, c’était un double collector qui était offert aux premières centaines de visiteurs : un porte sous-bocks daté ainsi qu’une carte postale représentant un des anciens camions de livraison de la brasserie. Cette carte sera la première d’une série de onze bientôt éditée. Les premières étant disponibles durant la bourse de ce dimanche.

« Comme pour le nouveau verre disponible en exclusivité ce dimanche, les cartes postales « camions » ont rencontré un succès incroyable », confiait ravi Daniel Jacqmin.

On en parle

Bien avant l’ouverture des portes à 9 h, amateurs éclairés et spécialistes de la chose d’Orval faisaient la file pour découvrir la pièce qui manquait dans leur collection. D’un côté le magasin, le bar et la petite restauration des Amis de la Gaumaise alliés avec les fervents défenseurs d’Auréa Vallis Villare et de l’autre, les brocanteurs chineurs Orvalophiles et les objets rares mis en vente soit directe soit par soumission. Pourtant, un point commun entre tous ces vendeurs, chineurs, ou acheteurs potentiels, même s’ils n’achètent pas ou ne vendent pas, c’est le plaisir évident de parler de leur abbaye et de sa bière. Quoique, tant qu’à faire autant se laisser tenter par un vieil Orval et un morceau de fromage.¦