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Villers Devant Orval
17 août 2013

Lumières sur Montgaillard et le XVIIe

l avenir

samedi 17 août 2013 - Olivier LEQUY

ORVAL - Le temps d’un week-end, Orval a retrouvé Montgaillard et les lumières du XVIIe grâce aux soirées organisées par Auréa Vallis Villare.

Pour ceux qui aiment Orval, ne pas confondre avec ceux qui aiment l’orval, le fait d’entrer dans le site de l’abbaye, c’est comme si on faisait une parenthèse dans le temps. Lors des trois «nocturnes» organisées par Aurea Vallis Villare, cette parenthèse a pris une dimension supplémentaire avec un bond de quatre siècles dans l’histoire. En effet, l’ASBL avait choisi de faire découvrir l’abbaye au XVIIe et un de ses plus célèbres pères abbés: Bernard Percin de Montgaillard.

Lumières sur Montgaillard et le XVIIe

Une vue inédite

Installé près du jardin médicinal, l’ensemble instrumental Zéphyr» et ses mélodies de la Renaissance nous accompagnent jusqu’aux communs d’Abraham pour une première présentation du XVIIe en général et de l’abbaye plus particulièrement. L’exposé à peine terminé, les premières notes d’un chant grégorien se font entendre derrière la fontaine Mathilde. C’est l’ensemble vocal Les Copains d’Abord. On emprunte alors un escalier qui nous mène dans un jardin exceptionnellement ouvert au public pour une deuxième causerie. C’est le livre d’Hugues Rogier, récemment édité qui sert de trame à Marc Heyde qui nous raconte la vie de celui qui fut considéré comme un des meilleurs pères abbés de l’histoire d’Orval, Bernard Percin de Montgaillard. C’est au moment de quitter le lieu qu’on découvre une vue surprenante sur les ruines. Judicieusement mises en lumières, en contraste avec le bleu de la nuit, les pierres séculaires se dévoilent d’une manière inédite

L’art au XVIIe

En chemin pour la troisième étape de la soirée, tandis que le regard est attiré par la célèbre rosace, l’oreille est charmée par la voix de Marie-Agnès Jean, jeune cantatrice arlonaise qui ose des mélodies de la Renaissance italienne a capella. Juste le temps de prendre place dans un autre lieu habituellement inaccessible au public, la plaine à l’arrière de l’abbaye. Là ce sont les arts au XVIIe qui nous sont proposés: musique avec Arkand emmené par Jean-Marie Liégeois, danses avec un groupe créé spécialement pour l’occasion et en costumes d’époque et enfin le théâtre avec une pièce écrite par des membres d’Aurea Vallis et qui raconte un épisode aux forges d’Orval et que Pierre Maîtrejean appelle «le premier espionnage industriel.»

Après près de trois heures, musiciens, chanteurs acteurs, raconteurs accompagnateurs et spectateurs se retrouvent dans le cloître. Hugues Rogier reprenant le temps d’un soir sa fibre pédagogique et lit un extrait de son livre avant que, comme une ode à la nuit, ne s’élève entre les colonnes le «Salve Regina»

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