Bientôt le nouveau home à Villers

Samedi 30 novembre 2013 - FLORENVILLE - Conseil communal.

FLORENVILLE - Travaux du home de Villers et cartographie de l’éolien ont suscité la majorité des questions et commentaires de plusieurs conseillers.

Invité à présenter les modifications budgétaires du CPAS, le président Maurice Petitjean signale que même si l’ordinaire s’équilibre à 8 606 587€ contre les 8 489 000€ initiaux, la part communale ne bouge pas et reste à 1,3 million. Dans ses explications, le président explique certaines économies grâce, entre autres, à des reports de dettes. «Ces reports de dettes ne sont que de la poudre. En fait, vous ne faites que reculer l’échéance, lance Joseph Jadot. Et quid de l’année prochaine? 1,7 million d’intervention?» Le président ne l’entend pas de cette oreille: «Si c’est ce que vous pensez, il n’y a ni manipulation ni bluff pour présenter des budgets en équilibre. Tout est chiffré.»

Le nouveau home à Pâques

À l’extraordinaire, les reports sont justifiés par l’arrêt des travaux du nouveau home de Villers.

Ces travaux sont à l’arrêt depuis un an et demi pour cause de cessation de paiement de l’entreprise générale. Les différentes procédures sont terminées, les nouveaux appels d’offres ont pu être lancés à l’été et la reprise du chantier est autorisée depuis le 15 novembre. «Quand j’ai pris la présidence, j’avais promis que les nouveaux bâtiments seraient opérationnels fin 2013 mais je n’avais pas conscience de la longueur de toutes ces tracasseries administratives et judiciaires». Le transfert des lits est prévu pour Pâques 2014, permettant dès lors le début des travaux dans l’ancien home (désamiantage, mise aux normes, jonction entre les deux bâtiments…).

Non au plan éolien

À l’instar de ses 43 consœurs, la Commune de Florenville doit donner son avis quant à la future cartographie éolienne. Sur le territoire communal, les zones retenues représentent un total de 273 ha.

À Florenville, c’est un «niet» unanime rejoint en cela par quelque deux cents doléances de la population remises à l’administration communale. Si les motivations du rejet sont connues et légitimes pour les membres du conseil, Julien Filipucci s’interroge: «La RW s’est engagée vis-à-vis de l’Europe pour une production minimum d’énergie verte d’ici quelques années. Si ce seuil n’est pas atteint, ne risque-t-on pas de se voir imposer des parcs éoliens là où bon leur semblera pour respecter leur deal?»

Joseph Jadot de conclure: «Ça risque d’être comme Natura 2000. Ils vont tout imposer au risque de tout bâcler.»