La xylogravure consiste à travailler une matrice d’impression sur une plaque de bois (en grec Genevieve Guadaloupe à Villers devant Orvalxylos = bois) à l’aide de gouges et ensuite d’enduire ladite plaque d’encre ou de peinture pour reproduction. L’eau-forte et la manière noire se travaillent sur matrices de zinc ou de cuivre selon des techniques qui remontent au XVIIe et encore employées dans l’impression des billets de banque, par grattage ou bains d’acide, presse mécanique à rouleaux, etc.

D’Arlon au Pérou

Pourtant, ce qui interpelle dans le parcours de Geneviève Guadaloupe, c’est le parcours (euphémisme) personnel : née aux USA d’un papa belge et d’une maman mexicaine, elle passera toute son enfance et son adolescence à Arlon, jusqu’à la rhéto à l’ISMA. Elle s’envole alors pour le Mexique puis retourne aux USA pour apprendre l’anglais. Elle se marie et élève deux enfants tout en travaillant comme styliste et costumière pour des troupes de ballet réputées et se lance dans la peinture et la gravure en 2009.

Actuellement, elle vit à Arequipa au Pérou avec son mari qui travaille pour une compagnie minière.

Découvrant Orval l’an dernier lors d’une visite familiale (sa famille habite toujours Arlon), elle a voulu y revenir cette année pour s’en inspirer dans ses travaux futurs. Une gravure d’Orval est d’ailleurs exposée.

L’expo « Du métal au papier » est visible jusqu’au 15 juin tous les jours de 11 h à 20 h sauf le mercredi.

O. L.